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Vous pouvez lire, ici les 11 articles que j'ai écrit afin de vous expliquer les éléments de l'agroecosystème. Évidement, j'ai décidé de réunir ces éléments au sein d'un seul lieu afin que la Evidencia ressemble le plus possible à un écosystème naturel.


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English

You can read here the 11 articles I wrote to explain the elements of the agroecosystem. Evidently, I decided to gather up those elements within a single land so that La Evidencia looks as much as possible to a natural ecosystem.


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Español

Puedes leer aquí los 11 artículos que escribí para explicar los elementos del agroecosistema. Evidamente, decidí reunir estos elementos en un solo terreno para que la Evidencia se parezca lo más posible a un ecosistema natural.


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Articles: Blog2
Writer's pictureLa Evidencia

Animaux dans la forêt nourricière

Updated: Oct 16, 2019

La forêt nourricière de La Evidencia accueillera, aussi, quelques herbivores car leur présence est bonne pour l’écosystème, les bénéfices sont :


1. Maintenance de la biodiversité : En mangeant une large gamme de plantes, les herbivores empêchent qu’une espèce prenne une dominance spatiale sur les autres. Également, les herbivores agissent à l’encontre de l’harmonisation de l’habitat, ce qui permet une coexistence de plusieurs espèces qui occupent des niches différentes, d’où une biodiversité accrue.


2. Recyclage de matière organique : Le rôle écologique de tout prédateur (les herbivores étant des prédateurs dont les proies sont des végétaux) est de rassembler, en se nourrissant, des nutriments et de l’énergie sur une large surface de terrain et les stocker à court ou plus long terme dans leur corps. en sein de leur organisme ; Ensuite, de concentrer ces ressources sur un petit endroit dans leurs excréments. Bien sûr, l’efficacité de cette concentration de ressources n’est pas de 100% puisque le prédateur va utiliser un pourcentage de celles-ci pour son métabolisme et afin de maintenir son homéostasie. Grâce aux actions mécanique et chimique de l’estomac des herbivores ainsi que de la décomposition bactérienne se passant dans leur intestins, leurs excréments se révèlent être des détritus de matière végétale. Une fois sur le sol, ces détritus vont nourrir les micro-organismes du sol qui, à leur tour, permettent l’absorption des nutriments par les des plantes existantes ou naissantes. Dans cet ordre d’idée, les herbivores permettent au recyclage de la matière végétale de se passer plus rapidement. Au plus rapide est le recyclage, plus importantes seront la quantité et la valeur nutritionnelle de la production végétale.


3. Santé et structure des sols : En nourrissant les micro-organismes du sol avec leurs excréments, les herbivores permettent à ceux-ci d’être abondants dans le sol. Ceux-ci assurent (i) une haute fertilité [Je vous invite à lire le précédent article sur les micro-organismes du sol et leurs symbioses avec les plantes,veuillez cliquer ici], (ii) limitation en carence de micronutriments pour les plantes, (iii) équilibre entre différentes espèces de micro-organismes (donc empêchant le développement de population d’espèces pathogène), (iv) bonne structure et porosité du sol (donc bonne capacité d’infiltration de l’eau de le sol et bonne accessibilité de celle-ci pour les racines).

Cependant, l’écosystème bénéficiera des herbivores seulement si leur présence n’est pas permanente ; La végétation a besoin de temps pour récupérer et recroître entre deux épisodes de prédation. C’est pourquoi nous avons décidé, à La Evidencia, de suivre le principe de gestion holistique.



Concrètement, nous avons comme objectif de commencer avec 2 chevaux, 2 cochons et 2 chèvres qui ne pourront pâturer seulement dans une seule des branches de la forêt nourricière en forme d’étoile à la fois pendant 2 semaines. Après 2 semaines, une autre branche de l’étoile sera clôturer et les animaux pourront, ainsi pâturer uniquement dans cette nouvelle parcelle pour les deux semaines suivantes. Ainsi de suite, de cette manière, chaque parcelle aura 2 mois de temps de récupération avant d’accueillir les herbivores une seconde fois.



Nous avons choisi trois espèces d’animaux de ferme (cochon, chèvre, cheval) pour leur diversité de régime alimentaire afin d’assurer que toute matière organique se trouvant au sol sera consommer et recyclée (c’est-à-dire : les herbes, les plantes, les buissons, les fruits tombés, les gaines, les champignons, les insectes…).

La forme en étoile permet aux animaux d’avoir accès à la source d’eau, qui est au centre, quel que soit la branche qu’ils occupent. Cela nous aide à ne pas devoir transporter l’approvisionnement en eau d’une parcelle à l’autre.

De la volaille aura de la possibilité d’aller partout où leurs envies et besoins les mènent. Le sol, la végétation et les animaux tirent bénéfice de la présence de volaille, ces bénéfices sont :

1. Aération de la couche superficielle du sol : Les volailles grattent le sol avec leurs pattes à la recherche d’Arthropodes, Annélides et Nématodes pour se nourrir. Cette action résulte en une aération de cette couche du sol dans laquelle les micro-organismes ont besoin de beaucoup d’oxygène afin de décomposer toute la matière organique sur le sol. Également, la matière organique est mélangée à la couche superficielle du sol après le passage des volailles, ce qui permet au sol de rester plus poreux et perméable à l’infiltration de l’eau.

2. Control des pathogènes : En mangeant des Arthropodes, Annélides, Nématodes et leurs larves, les volailles empêchent le développement de pathogènes ou vecteur de pathogènes végétal et animal. Par conséquence, les volailles assurent que le sol reste « sain » et empêche la survenue et la propagation de quelconque maladie parmi les individus, végétales et animales, de l’écosystème.

3. Fertilisation : De même que tout prédateur, les volailles accélèrent le recyclage des nutriments et de l’énergie de ce dont ils se nourrissent. Leurs excréments nourrissent fournissent de la nourriture aux micro-organismes du sol, donc le fertilise.

Comme mentionné plus haut, les volailles comme les poules ou les cailles ont tendance à gratter le sol lors de leur recherche de nourriture. Cette action de grattage peut être délétère dans le potager, un endroit où les racines sont très fragiles et superficielles. Afin de contourner ce problème, les jardins Mandalas seront inaccessible aux poules et cailles grâce à une barrière physique : le bassin d’eau qui les entourera. Le bassin d’eau assure que les oiseaux Galliformes «grattant» (comme les poules) restent hors du potager alors que les oiseaux Anseriformes «non-grattant» (comme les canards) en auront accès.



Le poulailler pour la ponte des œufs sera placé au centre de la forêt nourricière en forme d’étoile afin d’être facilement accessibles aux Galliformes et aux Anseriformes ainsi que par soucis pratique de la récolte des œufs.

D’autres animaux pouvant nous aider à la fertilisation des sols et au recyclage de matière organique sont les chauves-souris (ordre : Chiroptera). Les chiroptères sont nocturnes et ont l’habitude de déféquer une fois sous leurs abris de journée résultant à ce que leurs excréments (appelé guano) tombent directement au sol. Les excréments des chiroptères sont une concentration de tous les aliments dont elles se sont nourries au fil de leur, parfois très long déplacement pour le nourrissage. Comme nous pouvons l’imaginer, la richesse en éléments spécifiques va dépendre de leurs régimes alimentaires. Au sein de l’ordre Chiroptera, deux sous-ordres nous permettent de distinguer, grossièrement, deux régimes alimentaires différents : (i) Megachiroptera qui s’oriente grâce à la vision et mangent fruits, nectars et pollen ; (ii) Microchiroptera utilisent l’écholocation afin de localiser les insectes dont elles se nourrissent.

Afin de bénéficier du potentiel fertilisant du guano de chauve-souris, nous devons attirer les chauves-souris à La Evidenciaet leur donner accès à un endroit pour dormir durant la journée (roosting place, en anglais). Les Mégachiroptère seront attirés en cultivant arbres et plantes dont fruits, pollen et/ou fleur sont consommées par elles. Les Microchiroptères seront attirés en amenant les insectes à se rassembler près d’une ampoule la nuit. En effet, les insectes qui s’approchent d’une source de lumière artificielle la nuit sont piégés et ne peuvent plus s’en éloigner. Les insectes nocturnes ont évolués afin de pouvoir naviguer à la lumière de la lune. En gardant la source lumineuse de la lune à un angle constant, ils maintiennent un vol régulier et rectiligne. Quand un insecte vole près d’une source lumineuse artificielle, il la prend comme repère plutôt que la lune. Etant donné que la source lumineuse irradie dans toutes les directions, l’insecte ne parvient pas à maintenir un angle constant avec la source lumineuse et sa course droite finie devient une dance en spirale autour de la source lumineuse.



Si les chauves-souris ont des abris où passer la nuit près de leur « appâts », la probabilité qu’elles passent la nuit à La Evidencia est augmentée. Ces abris peuvent être soit naturel (des palmiers et autres plantes à grandes feuilles de sous- bois où elles « roost » naturellement) ou des constructions humaines adéquates.



Ensuite, il nous ne reste plus qu’à récolter le guano au pied de l’abri et de l’utiliser comme fertilisant naturelle. Le guano de chauve-souris est très riche en azote, phosphore et potassium. Les services que vont rendre les chauves-souris à La Evidencia sont donc :

- Pollinisation d’espèces dont les fleurs sont très peu attractives aux insectes (tel que les fleurs banches) et ont évolué pour la chiropterogamie (ex : manguiers, bananiers, cacaoyer,…)

- Dispersion des graines de nombreux arbre

- Contrôle des populations d’insectes (moustiques, coléoptères, trichoptères, hétéroceres,…) qui peuvent nuisibles à la production végétale et/ou au bien-être humain

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