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Français

Vous pouvez lire, ici les 11 articles que j'ai écrit afin de vous expliquer les éléments de l'agroecosystème. Évidement, j'ai décidé de réunir ces éléments au sein d'un seul lieu afin que la Evidencia ressemble le plus possible à un écosystème naturel.


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English

You can read here the 11 articles I wrote to explain the elements of the agroecosystem. Evidently, I decided to gather up those elements within a single land so that La Evidencia looks as much as possible to a natural ecosystem.


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Español

Puedes leer aquí los 11 artículos que escribí para explicar los elementos del agroecosistema. Evidamente, decidí reunir estos elementos en un solo terreno para que la Evidencia se parezca lo más posible a un ecosistema natural.


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Articles: Blog2
Writer's pictureLa Evidencia

Pièces d'eau

Updated: Oct 16, 2019

1. Production de poissons



La première pièce d’eau entourera les 2 jardins Mandala de manière à fournir à La Evidencia les services ecosystèmiques dans le texte explicatif des jardins Mandala ici. De plus, le bassin d’eau permettra l’élevage de poissons herbivores tel que le Tilapia. Les poissons herbivores se nourriront de plantes aquatiques naturelles en plus de la plante cultivées Azolla. Azolla est une fougère d’eau qui a de nombreux avantages :



1. Elle a un haut rendement, en effet, sa biomasse double en 3 à 10 jours en fonction des conditions.

2. Vivant en symbiose avec des cyanobactéries fixatrice de l’azote atmosphérique, c’est un super-aliment très riche en azote et en acides aminés. Les excréments des animaux nourrit avec Azolla ont une haute capacité fertilisante. Elle permet d’ajouter de l’azote atmosphérique au cycle de nutriments de l’agroécosystème, tout comme le font les plantes terrestres de la famille des Fabaceae, voir l’article sur les micro-organismes du sol et leur symbioses avec le les plantes,ici.

3. Elle n’est pas invasive en Amérique central et du Sud.

4. Empêche les larves d’insectes, telles les moustiques, de se développer à la surface de l’eau en les empêchant d’atteindre la surface pour respirer.



En plus de nourrir les poissons herbivores et les canards de la pièce d’eau, une partie de production d’Azolla sera récoltée et donnée en nourriture aux animaux de la forêt nourricière. De cette manière, l’azote fixée par les Azolla sera recyclé et fertilisera le sol de la forêt nourricière dont le biochar du sol l’absorbera et le stockera afin de limiter les pertes par lessivage [Si vous voulez en savoir plus sur le biochar, lisez le tout premier article que j’ai publié intitulé « Bambou et Biochar » en cliquant ici].


Grace à la culture d’Azolla le système intégré de production très productif Riz-Azolla-Poissons-Canards pourrait être mis en place si la production de riz devient une nécessité à La Evidencia.



Tout en sachant que la seule nourriture que nous donnerions aux poissons et canards sera les larves de Black Solder Fly (BSF) issues du compostage des déchets alimentaire [Pour en savoir plus sur les larves de BSF, lisez l’article «Terra Preta pour fertiliser le sol » en cliquant ici]. L’abri à poules et canards sera placé au-dessus du bac de compostage du Primary Mix afin que les déjections de poules et canards y tombent directement par le sol grillagé. Ainsi les pupae de BSF, ne migrant pour leur métamorphoses vont d’elle-même aller dans la pièce d’eau où elles seront mangées par canards et poissons.



2. Production de bio-carburant


Une deuxième pièce d’eau sera placée le plus idéalement possible à un endroit très ensoleillé afin de produire du bio-carburant avec des micro-algues. Et ce, car je crois que produire du carburant reste la meilleur option pour se déplacer tout en perturbant le moins possible notre environnement. En effet, jusqu’à présent les alternatives aux moteurs consommant de l’essence ne sont pas encore idéales. En ce qui concerne les moteurs électriques, quelques un des matériaux nécessaires à la construction de batterie stockant l’électricité sont extraits de mines se trouvant souvent sous les forêts tropicales dans les pays émergeant, ce qui entraîne la déforestation de vastes surfaces, la pollution des eaux de la région et de l’esclavage des personnes locales, souvent des enfants.

La solution idéale pour nos déplacements serait d’avoir la possibilité d’utiliser des moteurs thermiques normaux qui polluent le moins à la production et de ne pas brûler les carburants d’origine fossile pour rouler car ceux-ci émettent des gaz à effet de serre (majoritairement le dioxyde de carbone, CO2) amenant au réchauffement climatique.



En effet, il est important de laisser les stockages à long terme de carbone sous terre si l’on veut prévenir le réchauffement climatique. Il est même crucial de stocker à nouveau le carbone dans le sol, à La Evidencia , nous allons en stocker un maximum [Si vous voulez en savoir plus sur la manière de stocker du carbone dans nos sols, lisez le tout premier article que j’ai publié intitulé « Bambou et Biochar » en cliquant ici]. Dans ces conditions, à La Evidencia , nous avons décidé d’utiliser du biodiesel (nommé scientifiquement le méthyl ester, CH3(CH2)XCOOCH3) issus de micro-algues pour alimenter nos moteurs thermiques.


Méthyl Ester


Le biodiesel issu de micro-algues semble être le seul biocarburant renouvelable susceptible de remplacer complètement les carburants de transport dérivés du pétrole sans nuire à l'approvisionnement alimentaire ni aux autres produits de culture. La plupart des cultures oléagineuses productives, telles que l'huile de palme ou le colza, n’offrent pas autant de rendement que les micro-algues pour pouvoir fournir de manière durable les quantités nécessaires de biodiesel. De même, le bioéthanol issu de la canne à sucre ne peut rivaliser avec le biodiesel de micro-algues.

Nous croyons que le biodiesel issus de micro-algue est l’énergie du futur grâce aux bénéfices suivant :

1. Contrairement aux plantes terrestres, qui stockent leur énergie sous forme de carbonates (sucres), les micro-algues produisent hydrocarbones et lipides. La transformation des lipides en biodiesel ne nécessite pas d’énergie. Ainsi, la production et le brulage du fuel produit par les micro-algues est neutre en émissions de CO2 (tout le CO2 émis a été fixé lors de la photosynthèse).

2. Etant unicellulaire, les micro-algues grandissent très vite et le pourcentage de surface photosynthétique ainsi que le positionnement par rapport au soleil sont optimisé.

3. Les micro-algues prolifèrent dans des bassins d’eau dont seul l’emplacement au soleil importe (par ex : mur verticaux d’un bâtiment peuvent être un support). La culture de micro-algue a donc le potentiel de ne soustraire aucune terre arables à l’agriculture.

4. La concentration en CO2 pouvant être plus élevée dans l’eau que dans l’air, la vitesse de photosynthèse peut être plus élevé pour des algues dans l’eau que pour des plantes terrestres à l’air libre. Ainsi, le CO2 issus des activités humaine pourrait être récupérer et dissout dans l’eau afin de booster la photosynthèse des algues.

5. Les micro-algues utilisent, pour leur métabolisme, les nutriments (ex : azote, N et phosphate, P) qui se trouvent dans l’eau. Il se trouve que la majorité de ce que les activités humaines rejettent dans les eaux usées sont du N et P. Ainsi, les micro-algues ont le potentiel de dépolluer nos eaux usées qui, à l’heure actuelle, sans recyclage, causent l’eutrophisation des lacs et océans.

6. Une fois en avoir extrait leur huile, les algues peuvent servir de fertilisant pour les sols et/ou, en fonction de la souche, être utilisés comme du fourrage pour les animaux.

Les micro-algues ont donc le potentiel de détenir une place très importante dans les cycles de beaucoup d’éléments sur lesquels la productivité des écosystèmes est basée. C’est exactement ce que La Evidencia veut développer.

Afin de faire cela, nous allons placer un tank d’eau contenant des algues que nous allons récolter régulièrement pour en extraire chimiquement (avec de l’alcool) ou physiquement (avec un champ électrique) les lipides des cellules. Ensuite, les lipides doivent subirent une simple trans-esterification avec de l’alcool (méthanol ou éthanol) afin de produire du méthyl-ester (biodiesel) et du glycérol. Cette réaction ne nécessite pas d’apport d’énergie, juste la présence d’un catalyseur afin d’accélérer la réaction de trans-estérification qui est représentée ci-dessous :



Plusieurs souches de micro-algue sont compatibles pour cette pratique, mais de essais sont nécessaires pour trouver quelle est la souche qui a le meilleur rendement en fonction des conditions biotique et abiotique de l’endroit de production.

Bien qu’autotrophe (produisant sa propre énergie grâce à l’énergie lumineuse) ; les micro-algues ont des besoins en nutriments équivalent aux plantes terrestres. Pour un rendement optimal des micro-algues, ces nutriments doivent être dilués dans l’eau, cela sera assuré par l’ajout d’urine humaine qui sera récoltée dans les urinoirs et toilette divisées de La Evidencia.


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